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A cup of tea and a book

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  • Parce que lire c'est bien mais partager, c'est mieux. Des critiques (sans prétention...ou presque) de chefs d'oeuvre de la littérature mais aussi de romans qui serraient plus utiles en cale-table, de petits films d'auteur aux blockbuster de l'été.
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27 juin 2011

Hunger Games - Tome 1

hunger_gamesDans un futur sombre, sur les ruines des États-Unis, un jeu télévisé est créé pour contrôler le peuple par la terreur. Douze garçons et douze filles tirés au sort participent à cette sinistre téléréalité, que tout le monde est forcé de regarder en direct. Une seule règle dans l’arène : survivre, à tout prix. Quand sa petite sœur est appelée pour participer aux Hunger Games, Katniss n’hésite pas une seconde. Elle prend sa place, consciente du danger. À seize ans, Katniss a déjà été confrontée plusieurs fois à la mort. Chez elle, survivre est comme une seconde nature…

 

Et hop un nouveau phénomène littéraire, et hop un nouveau film en préparation, et hop une nouvelle lecture !

 Merci au Club de lecture qui m’a permis de me mettre à cette lecture ce mois ci puisque c’est notre lecture commune. Et voici mon avis : 

Je vais commencer par les points positifs puisqu’au final j’ai suffisamment aimé cette lecture pour commander les 2 autres tomes ^^ 

Premier point très positif pour moi : l’univers développé est vaste, recherché, suffisamment inventif pour surprendre un minimum mais pas trop éloigné pour nous perdre. En effet, on rentre rapidement dans ce monde post apocalyptique, on comprend au bout de quelques pages ce qui a pu se passer et comment le monde (ou plutôt ce qui était autrefois les Etats Unis) ont survécu et en même temps on découvre des choses sur cet univers tout au long du livre (et j’espère que c’est encore plus le cas dans les tomes suivants). 

Niveau histoire en revanche, c’est assez basique, toute personne connaissant un minimum l’histoire de Battle Royale voit la ressemblance dès le quatrième de couverture. Et même si le font est identique (des jeunes qui s’entretuent pour amuser la galerie) la forme est elle bien différente [strike]déjà c’est pas un manga[/strike], au lieu d’avoir une classe prise au hasard nous avons des tribus entre 12 et 18 ans qui sont choisis au hasard (mais un hasard plus ou moins influencé) dans 13 (je me trompe pas au moins ? xD) districts. Et cette différence est à la fois une force et une faiblesse selon moi. D’un côté ça évite le pathos dû à des ado qui se connaissent depuis longtemps et qui n’ont aucune envie de s’entretuer mais de l’autre ça donne des scènes parfois un peu légère malgré la gravité des faits. Je fais par exemple référence aux réactions de Katniss lors des différentes morts des autres tribus (qu’elle soit simple spectatrice ou meurtrière directe) à part pour Rue (qui reste un personnage que je n’ai pas aimé) j’avais l’impression que les autres morts ne la touchaient pas réellement. C’était sans doute le choix de l’auteur de ne pas alourdir son récit avec une psychologie des personnages trop développées mais personnellement ça me dérange toujours de voir des personnages que l’on nous présente comme « bons » ne pas se poser de questions morales plus profondes à propos d’un tel « jeu ».  D’ailleurs les quelques petites révoltes de Katniss vis à vis des Hunger Games sont particulièrement minimes quand on voit l’oppression subit. 

Vient ensuite les personnages, des personnages que j’ai plus ou moins apprécié d’ailleurs. Je déplore d’ores et déjà le traitement rapide de la plupart des tribus mais c’est avant tout le défaut du choix du récit à la 1ère personne que je déplore, n’aimant toujours pas ce mode de récit bien que je commence à m’y faire. En effet, comme on nous propose de rentrer dans la tête de Katniss et que celle ci préfère ne pas trop s’intéresser aux autres tribus afin de ne pas éprouver de sentiments de pitié une fois dans l’arène, on en apprend très peu sur ses concurrents, parfois ils n’ont même pas de noms se contentant d’un qualificatif physique. Alors on se retrouve avec d’un côté les gentils héros, de l’autre les méchants carrières et au milieu quelques personnages sans personnalité propre. Et c’est ce qui m’a le plus gêné dans cette histoire, j’aurais bien voulu avoir plus de détails sur la vie, les pensées et les intérêts des autres participants afin d’avoir autre chose que des personnages manichéens. C’est d’ailleurs le plus souvent sans surprise, l’auteur essai bien d’instaurer un climat de doute autour de Peeta mais personnellement je n’y ai pas cru une seule seconde ! 

Et on en arrive petit à petit à l’histoire d’amour Peeta/Katniss….partie qui m’a légèrement gonflée sur les bords mais ça c’est dû principalement à mon manque chronique de romantisme qui me fait rejeter en bloc les ados aux hormones en folie. Et on en revient à ce cher Peeta qui reste tellement limpide (peut être me fera t il mentir dans les tomes suivant ? J’aimerai en tout cas) qu’on comprend dès son introduction dans le récit qu’il est amoureux de notre chère cruche d’héroïne. Bon d’accord, je vais peut être un peu loin en traitant Katniss de cruche mais elle qui se montre si perspicace et intelligente quand il s’agit de stratégie et de chasse, voilà qu’elle ne comprend strictement rien quand un garçon lui hurle ses sentiments. Ce qui au départ est presque touchant devient carrément détestable à la fin du livre. J’avais bien envie de lui donner des baffes pour qu’elle comprenne enfin >.< J’espère sincèrement que l’histoire d’amour sera vite évacuée dans le 2ème tome mais j’ai comme l’impression que comme d’habitude on va avoir droit à un énième triangle amoureux s’étalant allégrement sur les 2 tomes à venir. 

Bon j’espère que je ne me suis pas montrée trop négative dans mon avis parce qu’au final j’ai quand même bien aimé ce livre. Il est fluide, réactif, bien écrit et bien pensé mais je déplore le manque de profondeur de certains personnages et l’histoire d’amour reste terriblement basique pour un roman jeunesse. Par contre, je suis terriblement curieuse de voir ce que va donner la suite, j’avais peur que les combats dans l’arène s’étalent sur 3 tomes mais l’auteur s’est montrée bien plus ambitieuse pour notre plus grand bonheur !

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14 juin 2011

Merlin

merlin-1Vous l’aurez sans doute deviné au titre mais Merlin est une série qui parle de la célèbre légende Arthurienne. Mais quelle version ? Parce que voilà, le problème avec les légendes (ou plutôt l’avantage) c’est qu’il existe une multitude de versions différentes et je ne vais pas vous mentir, je n’y connais pas grand chose. Enfin je connais les bases, Arthur, Merlin, Guenièvre, Lancelot, la table ronde, et un peu de culture générale déformée apportée par la série Kaamelott ou le Sacré Graal des Monty Pythons. Ce n’est donc pas grand chose mais j’ai une vue d’ensemble qui me permet de savoir où l’histoire commence et se termine.

 

Pour en revenir à la série, si vous cherchez quelque chose qui s’approche au maximum de la légende originelle, oubliez là ! Les producteurs ont cherché à la rendre aussi accessible que possible à un public relativement jeune et du coup elle peut paraître un peu ridicule et surtout assez édulcorée. Nous retrouvons Merlin, un jeune homme de 20 ans qui débarque à Camelot et s’y découvre une destinée, celle de protéger le jeune prince Arthur (de 20 ans également) et le mener au trône. Chose plutôt mal barrée puisqu’Arthur a à première vue tout du sale gosse imbue de lui même et prétentieux (trait de caractère qu’il perdra petit à petit mais qui vaut souvent de belles scènes avec Merlin). Son père Uther Pendragon règne d’une main de fer sur son royaume, et mène une guerre sans merci à tous les magiciens, druides, sorciers, dragons qu’il peut croiser. La magie est interdite et Merlin a donc tout intérêt à cacher ses pouvoirs si il ne veut pas périr sur le bûcher.

 

Voilà pour la base de l’histoire, par la suite viendront se superposer des personnages souvent inspirés de la légende mais souvent déformés. Ainsi Guenièvre n’est plus la fille d’un roi mais la servante de Morgana, la pupille d’Uther… C’est une vision particulière mais pourquoi pas ? Après tout la force de cette série est aussi dans sa façon de retoucher l’histoire afin de surprendre un minimum (il n’est pas toujours simple de livrer une œuvre originale en reprenant une histoire archiconnue comme c’est le cas ici) et croyez moi, au fil des saisons ils arrivent à surprendre même si parfois certaines choses sont assez grossièrement amenées.

 

Autre force du show, l’amitié entre Merlin et Arthur, le premier a tendance à être maladroit et un peu trop direct avec le second qui est, comme je l’ai déjà dis, quelque peu égocentrique et autoritaire (c’est un prince après tout) mais par dessus cela il faut ajouter le secret de Merlin. Il doit à tout prix cacher ses pouvoirs et pourtant les utilise tout au long des épisodes afin de sauver la vie d’Arthur ou d’une autre personne. Parce que malgré la « purge » effectuée par Uther quelques années auparavant, les sorciers sont légions à Camelot et sont bien décidés à tuer ce tyran d’Uther et son satané fils. Ce qui donne pas mal de tracas à notre pauvre Merlin qui ne peut compter que sur l’aide de Gaïus (le vieux médecin du roi) et parfois de Guenièvre qui peut se montrer utile malgré son ignorance. Et Merlin passe 9 fois sur 10 pour l’imbécile de service qui n’a rien compris, rôle qui lui va comme un gant !

 

En gros, la série prend beaucoup de libertés sur l’histoire et les personnages originaux même si elle se dirige dans la même direction que la légende. Et sans être une grande fan, je dois dire que regarder un épisode de temps en temps est plutôt agréable.

 

Les plus de la série : son côté humoristique, surtout dans les scènes Arthur/Merlin, les deux acteurs fonctionnent très bien ensemble, Anthony Head en Uther Pendragon parce que c’est un excellent acteur et qu’on a pas si souvent l’occasion de le voir à l’écran, le côté médiéval fantasy qui change un peu de toutes ces séries policières et médicales auxquelles on peut avoir droit.

 

Les moins de la série : l’aspect édulcoré qui a tendance à donner un aspect « toc », tant au niveau des épées et des armures que des costumes (Merlin n’a qu’1 seule tenue comme un personnage de dessins animés o.O) et les tenues de Morgana bien que sublimes n’ont rien de très médiéval ! Et en parlant de Morgana, je n’aime pas du tout le jeu d’acteur de son interprète, autant durant les deux premières saisons ça pouvait passer, autant dans la 3ème je l’ai trouvé carrément mauvaise. Les effets spéciaux….je sais ce n’est qu’un détail mais ils sont terriblement mal fait je trouve et ça a tendance à me choquer. Dernier détail : les épisodes sont assez irréguliers et certains ne sont pas très intéressants.

 

Malgré tout, je conseillerais la série à toute personne s’intéressant un peu aux légendes arthuriennes et à celles qui ont envie d’une série légère et pas contraignante (pas besoin de réfléchir devant) d’autant plus que la saison 4 devrait rentrer de plein pied dans le vif du sujet avec quelques importantes transformations…

9 juin 2011

Il n'y a pas que le ciné dans la vie...

Il y a les séries aussi!

Parce que les séries télé sont de plus en plus recherchées, de mieux en mieux réalisées et souvent bluffantes je me suis dis qu'il faudrait peut être aussi que j'en parle. D'autant plus que je suis également une sérivore, j'ai tendance à tout essayer et à tout critiquer ensuite. Anciennes ou nouvelles séries peu importe, à partir du moment où l'histoire est intéressante et qu'on y trouve de bons acteurs. Par conséquent c'est décidé, je m'efforcerais de faire des chroniques de temps en temps! Surtout que les séries sont aujourd'hui aussi intéressantes (voir plus) que les films, alors qu'Hollywood connait la crise, les séries elles ne vont qu'en se bonifiant. Il n'y a qu'à voir la différence qui s'est effectuée durant les 10 dernières années, avant les acteurs de séries avaient du mal à percer au cinéma (certains acteurs n'ont d'ailleurs jamais réussis quand d'autres ont allégrement galéré: George Clooney par exemple!), maintenant les acteurs de cinéma se bousculent pour jouer dans des séries (Sean Bean, Kate Winslet, Gwyneth Paltrow, Anna Paquin,...), c'est un fait, les séries se sont bonifiées, sont plus exigeantes, se sont multipliées et sont sûrement aussi plus médiatisées qu'avant parce qu'attention je ne crache pas sur les vieilles séries en disant qu'elles sont mauvaises, simplement depuis quelques années les excellentes séries se suivent mais ne se ressemblent absolument pas et c'est absolument génial! 

 

Alors de quoi et de qui vais je bien pouvoir parler? Pour l'instant je n'en ai qu'une vague idée mais il y aura sûrement dans le lot: Game of thrones (ma série coup de coeur du moment), True Blood (qui doit reprendre à la fin du mois: enfin!), Battlestar Galactica, Glee (parce qu'il faut bien que j'en dise du mal quand je le peux xD), et bien d'autres. J'essai de goûter un peu à tout (et surtout aux séries d'HBO) mais il y a 1 type de séries auquel je n'accroche pas du tout: les séries policiéres. Donc oubliez les experts ou autres Mentalist et cie, je passerais à côté avec allegresse, de même pour les séries médicales d'ailleurs, à force de nous en pondre sous tous les angles et formats possibles je suis devenue allérgique! Mais heureuseement il reste suffisamment de séries pour m'occuper! 

 

Sur cette bonne résolution, je m'en vais regarder un épisode de Merlin! Chronique à venir dès que j'aurais terminer la saison 3 :D 

9 juin 2011

Le parfum de Patrick Suskind

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Résumé: Qu’un roman historique parvienne à reconstituer une époque à travers son langage, ses costumes, ses habitudes alimentaires, c’est impressionnant, mais qu’il réussisse en plus à faire revivre un univers olfactif, jamais une telle gageure n’avait été tentée. À travers l’histoire passionnante de Jean-Baptiste Grenouille, meurtrier doté d’un odorat exceptionnel, c’est tout le XVIIIe siècle français qui ressurgit miraculeusement préservé, des parfumeries de Grasse (l’auteur a fait ses études à Aix-en-Provence) à la puanteur des bas-fonds de Paris. Monstre et génie, rêvant de dominer le monde et d’égaler Dieu grâce à son don si particulier et à son absence totale de scrupules, le personnage de Grenouille est inoubliable, entraînant le lecteur par le bout du nez dans des tribulations surprenantes et drôlatiques jusqu’à une chute plutôt inattendue. Ce premier roman a été, dès sa parution, un succès mondial.

 

 


Avec ce livre j’ai établis un nouveau record, celui de la lecture la plus longue et la plus découpée, étant donné que je l’ai fini hier et que je l’avais commencé….il y a 3 ans. 

Pourtant ce n’était pas faute d’aimer le style ou l’histoire, au contraire le style de Suskind est fluide, descriptif juste ce qu’il faut, passionnant et percutant. En quelques phrases il arrive à décrire une ville, une époque, un parfum et en un livre il décrit un personnage inquiétant et fascinant à la fois. Grenouille est un être à part, dépourvu d’odeur il conçoit pourtant le monde à travers celles-ci, les hommes également, les dédaignant et les haïssant. L’âme et le parfum d’une personne étant pour lui la même chose et on se prend à penser la même chose au fil du roman. 

Ayant vu le film avant de lire le livre, je savais à quoi m’attendre pourtant il y a des passages, des scènes et surtout des précisions sur les buts du personnage que l’on ne retrouve pas dedans et qui sont à mon sens primordiales. On rentre dans la tête du personnage, on comprend ses attentes, ses doutes, ses peurs, sa haine et même d’une certaine façon l’amour qu’il peut éprouver. 

Au-delà du style, c’est le personnage de Grenouille qui envoute, sa violence, son inhumanité, sa vanité, ses certitudes. 

Vraiment un excellent roman, sombre, ironique, parfumé. Il faut juste ne pas se laisser rebuter par le début et par l’enfance de Grenouille qui sont décris avec tant de précisions que la saleté de Paris et ses odeurs nauséabondes peuvent légèrement dégouter (en tout cas, j’ai eu beaucoup de mal avec le début étant une véritable maniaque de la propreté xD).

9 juin 2011

Parce qu'il faut bien commencer quelque part....

Et voilà, après des années à penser que "non, plus jamais" je n'écrirais la moindre ligne sur un blog (ou plutôt sur MON blog) voilà que je finis par en ouvrir un nouveau....Un peu impressionnée et hésitante, je dois bien l'avouer. Par où commencer? Que dire? Comment organiser tout ça? Parce qu'une chose est sûre, raconter ma vie à des inconnus ne m'intéresse pas, d'autant plus qu'il y a peu de choses à savoir pour comprendre ma démarche. J'aime lire, j'aime le cinéma et j'aime écrire, résultat presque logique donc; j'ouvre un blog et je vais jouer à la pseudo critique. Pseudo parce que j'ai souvent bien du mal à trouver mes mots pour m'exprimer (handicap majeur dans ce genre de chose mais tant pis, avec un peu d'entrainement peut être y arriverais je...) et ensuite il m'a toujours semblé que c'était un véritable métier qui nécessitait un minimum de culture et par conséquent j'ai peur de vouloir viser trop haut...tant pis dans ce cas là on ne sera sûrement pas nombreux à s'en rendre compte et je suis plus ou moins couverte par le relatif anonymat d'internet.

Donc voilà, la tâche est élevée, la "critiqueuse" relativement motivée (pour l'instant je le suis mais me connaissant, je me donne 10 jours pour abandonner totalement ce blog...) et les livres n'attendent plus que moi.

Pour terminer, si finalement je me met sérieusement à la tâche et que des gens arrivent sans trop savoir comment sur ce blog, les critiques devraient arriver au compte goutte, sur des films et des livres récents comme anciens, inconnus ou connus, je m'attaque à tout et n'importe quoi.

*Je pari que ce message sera le seul....*

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